Design éco-responsable : même James Bond s’y met !
18 novembre 2015
« Il existe des écologistes radicaux… et des designers idiots qui créent juste de jolis objets pour qu’ils se vendent mieux. Les deux ont tort. Aujourd’hui, un designer doit redoubler de conscience. Il doit orienter son travail et s’imposer des limites. Cela dit, il ne faut pas hésiter non plus à réaliser de belles choses pour inciter à la consommation responsable. »
Philippe Starck.
Les designers portent aujourd’hui avec leurs projets une nouvelle dimension que l’on peut qualifier de politique. Impossible pour eux, d’ignorer les risques environnementaux et la pénurie des ressources. Le marketing n’est plus le seul donneur d’ordre. Ils ont pleinement conscience que le développement traditionnel (économie brune) doit désormais faire place à l’éco durabilité. Est-ce une chance, une nécessité ou une énorme responsabilité ? J’ai tendance à penser que pour la profession, c’est un magnifique tremplin pour créer. Filigraner de vert son travail doit être porteur d’audace et d’espoir. Et ne faisons pas dans le sentimentalisme benêt du béni-oui-oui ni, à son inverse, dans la posture de pure façade ! Le champ de tous les possibles s’ouvre puisque il n’y a pas de dictat oppressant de règles doctrinaires. Bio, écolo, durable, toutes les nuances de vert peuvent figurer dans les changements des modes de pensée et des pratiques sociales. Aux designers de s’en saisir.
Même James Bond, dans Spectre, se met au goût du XXIème siècle avec sa nouvelle Jaguar C-X75 qui peut parcourir des dizaines de kilomètres en électrique tout en affichant les émissions de CO2 d’une Toyota Prius hybride rechargeable !